VERRIÈRE

La verrière est une grande machine multi-matériaux (bois de peuplier et toile) qui domine le maître-autel en lui donnant un aspect monumental et en créant, à la hauteur de la nef centrale, un effet scénographique particulier. Le complexe représente absolument l’expression maximale du goût baroque et s’inspire notamment de la reprise du motif des faux glands suspendus, du célèbre modèle de baldaquin de Bernini à San Pietro in Rome, reproduit en Umbria également dans la cathédrale de San Giovenale di Narni. et dans la cathédrale de San Feliciano à Foligno.

TRANSPORT DU CHRIST AU SÉPULCRE, COPIE DE LA DÉPOSITION DE BAGLIONI DE RAPHAËL

Grâce à une restauration récente, il a été possible de lire sur le bord de la robe de Nicodemus, le personnage qui soutient le Christ par derrière, la date MDCXXXIX, qui permet de clarifier enfin la chronologie de l’une des œuvres les plus importantes réalisées par Sassoferrato à Pérouse. La toile est une copie d’un célèbre retable de Raffaello commandé par Atalanta Baglioni à l’église de San Francesco al Prato après la mort de son fils Grifonetto (1507). L’original de Raffaello, vivement souhaité par le cardinal Scipione Borghese, a été transféré à Rome en 1608.

SANTA SCOLASTICA

Santa Scolastica de Norcia, suivant son frère Benedetto, a donné vie au mouvement des femmes bénédictines entre le Ve et le VIe siècle. C’est la raison pour laquelle le saint est représenté avec la tunique noire traditionnelle, ici, malheureusement, presque complètement perdue. Les travaux ont subi de graves dommages à la suite des heureux événements qui ont suivi son vol, survenu en 1916. Remis dans les mains d’un antiquaire, ils ont été retrouvés dans un piètre état de conservation. Cette table appartenait également au grand polyptyque réalisé par Pietro Perugino entre 1495 et 1500.

SAINT MAURUS

Originally part of the polyptych of San Pietro executed by Perugino between 1495 and 1500, this small panel of Saint Maurus, one of St. Benedict’s disciples, and the main teacher of the Holy Rule in France, escaped the Napoleonic confiscations at the end of the 1700s that had scattered most of the panels of the great work. As Ottavio Lancellotti has written, the panels had already been placed in the sacristy after the choir was taken apart in 1591, due to the renovation of the building.

SANTA GIUSTINA

La Santa Giustina a été représentée par Pietro Perugino dans l’un des compartiments de la prédelle du célèbre polyptyque Saint-Pierre, commandée en 1495 et achevée en 1500. Le polyptique, démembré après 1591 en raison de la rénovation de la basilique, il à était emmené par le français à la fin du XVIIIe siècle et beaucoup de ses pièces ont fini dans les musées départementaux. La Santa Giustina, apportée à Paris, a été ramenée à Rome par Canova et est devenue une partie de la Pinacothèque Vaticane.

SANTA FRANCESCA ROMANA ET L’ANGE

Cette petite toile, représentant Santa Francesca Romana et l’ange, fait partie des œuvres les plus précieuses et fascinantes de l’ensemble de la collection d’art de la basilique bénédictine de San Pietro. Longtemps attribué au Caravage, Roberto Longhi a fait référence à Giovanni Antonio Galli, dit Spadarino, interprète raffiné du langage de Merisi. Dello Spadarino est préservé en Umbria également une autre œuvre, un Dîner à Emmaüs dans l’église de Santa Maria Assunta à Arrone.

SAINT MAURUS

The Church of San Pietro is a genuine treasure trove of the works of Sassoferrato. The artist painted numerous copies of famous works by Perugino and Raphael, as well as works of his own invention. The small canvas of Saint Maurus is a copy of a predella panel of the large polyptych by Pietro Perugino (1495-1500), which was taken apart following 1591 due to renovation work on the Church. The painting, currently placed above the door of the right aisle leading toward the monastery, was originally in the abbot’s apartment.

SANT’ERCOLANO

Sant’Ercolano est une figure particulièrement chère à la ville de Pérouse mais également centrale dans l’histoire du complexe San Pietro. Selon Gregorio Magno, Ercolano, le défenseur civitatis martyrisé par Totila lors du siège de Pérouse (549 après JC), a été enterré pour la première fois à Saint-Pierre. Ce n’est pas un hasard si son effigie a été insérée dans la prédelle du grandiose polyptyque de Pietro Perugino, étroitement liée à celle de San Costanzo, l’autre saint patron de la ville.

SANT’APOLLONIA

Sant’Apollonia, caractérisée par l’attribut iconographique traditionnel de la pince de martyre avec laquelle ses dent on été arrachées, peut être considérée comme faisant partie intégrante d’une série de peintures exécutées vers le milieu du XVIIe siècle par Giovan Battista Salvi, dit Sassoferrato. Dans ce cas, le modèle emprunté est le Sant’Apollonia de Timoteo Viti conservé à la Galerie nationale des Marches d’Urbino.

SAINT JOHN THE BAPTIST

The artistic preparation of the Perugia born painter, Giovan Francesco Cerrini, called Cavalier Perugino, must have started early in his home city, where he was in contact with Gianantonio Scaramuccia, a student of Annibale Carracci and close friend of Guido Reni. His training thus explains his strong tendency toward the style of painting common in Bologna at the time. This is what would lead to the elevated language of his painting, which was purely classical, without any Baroque influence. Cerrini worked a great deal in his time away from Perugia.

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